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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 19:13

Depuis début août, vous êtes très nombreux à consulter l’article sur le rôle de l’AVS,

rentrée scolaire oblige et cela m’a incité à relire cet écrit et à le compléter avec les informations que j’ai pu recueillir depuis sa rédaction.


Voici donc quelques idées complémentaires au sujet du rôle de l’AVS, et en particulier lorsque l’enfant est confronté au problème de la double tâche.


De quoi s'agit-il ?

Prenons un exemple :
 

L’enfant reçoit comme l’ensemble de la classe des consignes à exécuter (dessins, opérations, notes de cours) ou à noter sur un cahier de texte éventuellement,
 

Que se passe-t-il ?
 

L’enfant doit, tout à la fois, presque simultanément, écouter les consignes et passer à leur exécution,  les écrire par exemple, et il n’y arrivera pas ou très mal en en oubliant la moitié,
 

Pourquoi ?
 

Parce qu’il doit se mobiliser pour exécuter des tâches que ses camarades réalisent automatiquement, elles sont mémorisées dans leurs cerveaux (engramées, dit-on), alors que lui n’a pas acquis cet automatisme ou ne l’a acquis que partiellement (il écrit avec difficulté par ex.), et il ne sera donc pas disponible pour écouter et comprendre le sens des paroles dites par le professeur.
 

L’intervention de l’AVS va donc consister à isoler chacune de ces tâches, dire à l’enfant d’écouter prioritairement,

Nos enfants ont généralement une bonne mémoire,

Pour ensuite lui rappeler ces consignes plus lentement si nécessaire et lui permettre de les noter tranquillement et hors du stress provoqué par cette double tâche qu’il est incapable de gérer.
 

Elle peut également, en collaboration avec le professeur, préparer des copies des consignes qui évite à l’enfant de perdre du temps à écrire et le rendre plus disponible à l’écoute des leçons.
 

Rappelons que nos enfants sont plus fatigables que d’autres, parce qu’ils sont plus fragiles du fait des conséquences du syndrome sur leur organisme,
 

Mais également que leurs difficultés d’engramer les apprentissages des actions courantes et à mettre  en place des automatismes pour les réaliser, entraînent une concentration plus intense et une fatigue rapidement insupportable, qui les mènent à l’abandon et à l’échec.
 

Il faut donc penser à simplifier les tâches non essentielles afin que l’enfant puisse se concentrer sur les acquisitions les plus importantes.
 

Et ceci est valable pour tous les gestes courants en classe, comme chercher un cahier dans son sac, utiliser une feutre ou un outil particulier à sortir de la trousse, ranger ce qu’on a fini d’utiliser pour passer à un autre type de leçon,
 

Et bien sûr changer de classe lorsqu’on est au collège.

 

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