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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 21:53

Tout d’abord, je tiens à remercier les nombreuses familles qui nous ont rejointes de la France entière,

Je suis également ravie de l’intérêt que vous portez pour ce blog qui reçoit actuellement près de 600 visites par mois

Cela prouve, s’il en était besoin, le besoin de des familles de mieux cerner les problèmes liés à la micro délétion 22q11,

Et c’est, avant tout, le sens de notre action.

Nous n’avons, pour seul objectif, que de vous aider à résoudre les nombreux problèmes qui sont générés par ce syndrome de la micro délétion 22q11 et qui, malheureusement, sont très divers d’un enfant à l’autre.

 

C’est dans cet esprit que le comité de direction se réunit samedi matin à Annecy, afin de définir les orientation de nos actions pour les mois à venir,

Je vous tiendrai au courant dès la semaine prochaine.

 

L’après midi, nous serons nombreux à Genève à la réunion organisée par l’Association Connect 22 et les services du Professeur Stephan Eliez afin de prendre connaissance des dernières avancées en matière d’apprentissage,

Vous en aurez également un compte rendu dès que possible.

 

Enfin, le 15 novembre après midi, une réunion des familles de Midi-Pyrénées se tiendra à Toulouse, comme l’année passée, grâce au dévouement de Nicolas Guinle et de sa compagne.

 

Nous aurons le plaisir d’accueillir le docteur Eric Bieth, médecin généticien au CHU de Toulouse, qui nous parlera de son expérience clinique de la micro délétion 22q11.

 

Les familles de la région Aquitaine qui ont manifesté le désir de participer seront les bienvenues

 

A la semaine prochaine pour un compte rendu de nos réunions du week-end,

 

Et si vous avez des interrogations particulières pour lesquelles vous n’avez pas trouvé de réponses dans les pages de ce blog, n’hésitez pas à m’écrire

 

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 19:13

Depuis début août, vous êtes très nombreux à consulter l’article sur le rôle de l’AVS,

rentrée scolaire oblige et cela m’a incité à relire cet écrit et à le compléter avec les informations que j’ai pu recueillir depuis sa rédaction.


Voici donc quelques idées complémentaires au sujet du rôle de l’AVS, et en particulier lorsque l’enfant est confronté au problème de la double tâche.


De quoi s'agit-il ?

Prenons un exemple :
 

L’enfant reçoit comme l’ensemble de la classe des consignes à exécuter (dessins, opérations, notes de cours) ou à noter sur un cahier de texte éventuellement,
 

Que se passe-t-il ?
 

L’enfant doit, tout à la fois, presque simultanément, écouter les consignes et passer à leur exécution,  les écrire par exemple, et il n’y arrivera pas ou très mal en en oubliant la moitié,
 

Pourquoi ?
 

Parce qu’il doit se mobiliser pour exécuter des tâches que ses camarades réalisent automatiquement, elles sont mémorisées dans leurs cerveaux (engramées, dit-on), alors que lui n’a pas acquis cet automatisme ou ne l’a acquis que partiellement (il écrit avec difficulté par ex.), et il ne sera donc pas disponible pour écouter et comprendre le sens des paroles dites par le professeur.
 

L’intervention de l’AVS va donc consister à isoler chacune de ces tâches, dire à l’enfant d’écouter prioritairement,

Nos enfants ont généralement une bonne mémoire,

Pour ensuite lui rappeler ces consignes plus lentement si nécessaire et lui permettre de les noter tranquillement et hors du stress provoqué par cette double tâche qu’il est incapable de gérer.
 

Elle peut également, en collaboration avec le professeur, préparer des copies des consignes qui évite à l’enfant de perdre du temps à écrire et le rendre plus disponible à l’écoute des leçons.
 

Rappelons que nos enfants sont plus fatigables que d’autres, parce qu’ils sont plus fragiles du fait des conséquences du syndrome sur leur organisme,
 

Mais également que leurs difficultés d’engramer les apprentissages des actions courantes et à mettre  en place des automatismes pour les réaliser, entraînent une concentration plus intense et une fatigue rapidement insupportable, qui les mènent à l’abandon et à l’échec.
 

Il faut donc penser à simplifier les tâches non essentielles afin que l’enfant puisse se concentrer sur les acquisitions les plus importantes.
 

Et ceci est valable pour tous les gestes courants en classe, comme chercher un cahier dans son sac, utiliser une feutre ou un outil particulier à sortir de la trousse, ranger ce qu’on a fini d’utiliser pour passer à un autre type de leçon,
 

Et bien sûr changer de classe lorsqu’on est au collège.

 

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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 08:20

Suite au commentaire laissé par « egg » dans le précédent article sur l’Oralité, je me suis dit qu’il fallait compléter l’information et vous trouver des infos plus précises sur ce qu’il fallait absolument faire pour une meilleure prise en charge de nos enfants touchés par le syndrome de la microdélétion 22q11.

 

En effet, je connais bien « egg », nous avons eu plusieurs conversations téléphoniques pour parler de son enfant, nous nous sommes rencontrées à l’occasion d’une réunion régionale, et je sais bien quelles sont ses difficultés……

 

Et malheureusement, il ne faut pas attendre de la science une pilule miracle, ni un geste chirurgical salvateur pour guérir les problèmes d’oralité graves.

Le seul remède est une prise en charge orthophonique précoce et compétente, ce qui pose problème aux familles habitant dans des régions peu peuplées et donc peu pourvues en spécialistes.

 

Je me suis souvenue que lors de ma rencontre avec les orthophonistes d’Alsace en 2007, j’avais rencontré Isabelle Eyoum, orthophoniste à Paris à l’époque qui avait écrit un livre sur ces problèmes,

J’ai commandé cet ouvrage écrit avec Catherine Thibault, malheureusement, il n’est plus disponible.

Par contre, en poussant mes recherches, j’ai trouvé les références d’un autre ouvrage, sur le sujet, écrit par Catherine Thibault, orthophoniste et psychologue, et préfacé par les chefs de service de l’hôpital Necker, Véronique Abadie, Gérard Couly, Yves Manach, Olivier Goulet et Bernard Golse.

 

Cet ouvrage, très détaillé, précise :

 

« Après une évaluation précise des troubles de la sphère oro-faciale, l’accent est porté sur l’éducation gnoso-praxique orale spécifique et l’accompagnement parental adapté qui en découle. La rééducation du comportement neuromusculaire de la sphère oro-faciale, de la ventilation nasale, de la déglutition et de l’articulation sera entreprise de manière précise et globale.

Cet ouvrage s’adresse tant aux orthophonistes et aux professionnels impliqués dans la prise en charge des troubles de l’oralité alimentaire et verbale qu’aux parents désireux de mieux appréhender les difficultés d’alimentation et de parole de leur enfant »

 

Et, en effet, ce livre que j’ai feuilleté après l’avoir commandé, répond parfaitement à cet objectif, je ne peux que le recommander aux personnes ayant des difficultés de prise en charge.

Son titre : Orthophonie et Oralité, La sphère oro-faciale de l’enfant

Auteur : Catherine Thibault

Editeur : Masson

Code ISBN : 978-2-294-70084-2

 

J’ai également commandé et reçu un second ouvrage intéressant intitulé :

 

202    exercices pour remédier aux incompétences vélo-pharyngées, aux dysfonctionnements tubaires et aux troubles articulatoires

auteurs : Naïma Deggouj médecin ORL, Lucie Derue, Françoise Estienne et Fabienne Vander Linden sont orthophonistes 

éditeur : Solal

code ISBN : 2-914513-50-X

 

Ces ouvrages sont récents et vous pouvez vous les procurer sans difficultés dans n’importe quelle librairie.

 

Je tiens à remercier « egg » pour son commentaire qui m’a permis d’approfondir le sujet de l’Oralité.

Même si tous les enfants atteints d’une microdélétion 22q11 ne sont pas concernés, les troubles de l’oralité sont une contrainte très forte pour certains d’entre eux et méritent qu’on s’appesantisse sur ce sujet.

 

 

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 20:47

Samedi 17 mai, nous nous sommes réunis à Grenoble pour notre réunion régionale habituelle.

Le programme de cette réunion envisageait la création d’une association régionale afin de suppléer à l’incapacité de Génération 22 à communiquer avec les familles.


Toutes les personnes présentes ont souhaitées la création de cette association et les statuts ont été validés le jour même.

 

J’ai accepté dans assumer la présidence,

Fabienne Iahns habitant Annecy est Vice-présidente,

Sandrine Daugy de Satonay-le-Camp dans le Rhône, Secrétaire,

Sabine Fleurentin de Chabons dans l’Isère, Trésorière,

Martine Girard et Wendy Brunel habitant Clermont-ferrand et ses environs prennent en charge l’Auvergne.

 

Les statuts ont été déclarés à la préfecture du Vaucluse à Avignon où je réside et notre existence vient d’être publiée au Journal Officiel,

Parallèlement, j’ai déclaré notre existence à la plateforme Maladies Rares et nous figurons désormais sur le site Orpha.net. en tant qu’association dédiée au syndrome de la micro-délétion 22q11

 

Vous trouverez les statuts de l’association dans les pages de ce blog, dans la colonne de droite.

 

Vous y trouverez également un bulletin d’adhésion, si vous souhaitez participer et nous aider dans notre action.

 

Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui nous ont déjà, spontanément,  adressé leur chèque d’adhésion.

 

Nous tenons à dire que notre association n’est dirigée contre personne et n’a d’autre but que d’aider les familles dans leur quête de renseignements et de solutions pour mieux comprendre et apporter les soins nécessaires à leurs enfants,

 

Nous voulons demeurer proches de vous, avant toute autre considération, c’était l’engagement premier de Dominique Pfeiffer, qui m’a beaucoup apporté personnellement, et que je tiens à saluer et à remercier pour tout ce qu’elle a su faire pour tous les enfants et adultes touchés par le syndrome de la micro-délétion 22q11.

 

Comme vous le savez le Syndrome de la micro-délétion 22q11 ne se guérit pas, c’est un petit désordre d’origine génétique qui peut avoir des répercutions très diverses et qu’il faut prendre en compte dans la manière d’élever et d’éduquer ses enfants.

 

Nous nous efforcerons toujours de vous apporter les meilleures solutions possibles en vous transmettant toutes les informations que nous collectons auprès des professionnels.

 

Bien que ce Collectif Régional ait été constitué en Région Rhône-Alpes, il est accessible à tous, le mot « Régional » étant là pour vous rappeler que nous souhaitons être proche de vos préoccupations personnels.

 

Je répondrai personnellement à tous vos messages, d’où qu’ils viennent, comme le savent déjà ceux qui m’écrivent ou me téléphonent occasionnellement, et demeure à votre écoute en toute occasion, en liaison avec les responsables proches de vous.

 

Si vous souhaitez organiser une réunion dans votre région, afin de partager vos expériences, rencontres toujours très enrichissantes, nous sommes en mesure de vous assister et de participer afin de développer des sujets qui vous tiennent à cœur.

 

En attendant vos remarques et suggestions afin de vous apporter tout ce que vous attendez de nous, je vous souhaite d’excellentes vacances, sachant bien qu’une année de prise en charge de vos enfants est toujours une épreuve lourde et que les vacances répondent plus que pour d’autres à votre besoin de décompresser avant une nouvelle année de préoccupations.

 

Bonnes vacances et à bientôt.

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 23:33

Le mail que j’ai reçu, il y a une quinzaine de jours, d’une maman de la Guadeloupe, me parlant de son fils qui, à 8 ans, a un retard de langage important et de gros problèmes de mastication m’incite à vous parlez, à nouveau de l’oralité.

 

J’avais déjà développé ce thème dans notre bulletin d’octobre 2007, mais je pense qu’il n’est pas inutile de revenir dessus, d’autant que cette problématique est encore peu connue de tous, y compris des professionnels concernés que sont les orthophonistes et les services ORL.

J’ai néanmoins appris que des formations se mettaient en place sur ce thème particulier qui mérite d’être particulièrement développé compte tenu de son retentissement sur le développement des enfants.

 

Que signifie « oralité », en fait tout ce qui concerne la bouche et ses différentes fonctions : succion, respiration, alimentation (mastication en particulier), déglutition (problème des fausses routes), vocalise, langage, communication, perceptions sensorielles (gustatives, olfactives, stimuli neuro-hormonaux).

 

Ces différentes fonctions peuvent être altérées, plus ou moins, et doivent être prises en charge de manière extrêmement précoce pour permettre le développement harmonieux de l’enfant.

On nous expliquait bien, dans les communications faites par nos spécialistes pédiatres, qu’une prise en charge orthophonique, dès l’âge de six mois, était nécessaire, sans nous expliquer le pourquoi de cette prise en charge,

 

Et lorsque nous nous adressions à une orthophoniste, on nous répondait, la plupart du temps, qu’il n’y avait rien à faire tant que l’enfant ne parlait pas.

Parce que, malheureusement, la plupart des orthophonistes n’ont pas de formation suffisante sur ce thème et ne le pratique pas, faute de temps peut-être.

J’ai eu la chance d’être invitée à participer à une formation d’orthophoniste sur ce thème en Alsace et j’ai alors découvert les enjeux concernés.

 

A la suite de cette formation, je me suis adressée aux instances syndicales régionales de la profession afin de connaître les personnes spécialisées dans cette pratique, sans succès puisqu’il m’a été dit que toute orthophoniste est en mesure de travailler sur l’oralité et que les instances professionnelles se refusent à donner des noms de personnes plus spécialisées suivant leur domaine d’intervention.

 

Or, les domaines d’intervention de l’orthophonie sont très vastes et il est évidemment impossible d’être performant sur tout,

Il serait donc particulièrement souhaitable que cette omerta sur la spécialisation du métier d’orthophoniste soit levée et que chacun puisse facilement connaître la spécialité des uns et des autres, sans être obligé de passer des dizaines de coups de téléphone et des visites inutiles, coûteuses et improductives qui aboutissent à des situations d’abandon préjudiciables aux enfants concernés, comme je le constate trop souvent.

 

En tout état de cause, Maman et Papa de très jeunes enfants, bébés de quelques semaines ou mois, si vous constatez des difficultés d’alimentation (difficultés à téter, reflux, etc.), si votre enfant bouge peu, trop calme (visage figé, peu de cris, etc.) en clair s’il est différent des bébés des amies, les professionnels parlent d’hypotonie, réagissez sans attendre et surtout ne dites pas, j’ai de la chance, il ne braille pas sans arrêt.

Parlez en à votre pédiatre, bien sur et pensez à chercher un ou une orthophoniste qui pratique l’oralité chez les tous petits, en insistant bien sur le besoin particulier de votre enfant.

En fait, le travail de l’orthophoniste va commencer par des manipulations sur le visage et la bouche, afin de stimuler les muscles et les nerfs et vous serez appelés à collaborer comme dans tout travail d’orthophonie en provoquant vous même des réactions de votre enfant avec des mimiques, des sourires, des paroles qui vont également stimuler tous les sens de votre enfant et provoquer des réactions.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’oralité, je vous invite à lire la transcription de l’intervention du Professeur Véronique Abadie au congrès de médecine fœtale de Morzine en 2007.

Il s’agit d’une communication faite à des médecins qui va vous paraître un peu compliquée, peut-être, mais elle a pour mérite de bien décrire l’importance du problème et la nécessité absolue de bien le prendre en compte.

 Ciquez sur le lien ci-dessous pour télécharger ce texte

V-ronique-ABADIE-P-diatrie-g-n-rale.pdf V-ronique-ABADIE-P-diatrie-g-n-rale.pdf

 

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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 19:04

 

Voilà une question qui est souvent posée,

 

Faut-il en parler avec l’enfant atteint, avec la fratrie, avec les parents, les amis et bien entendu à l’école et comment s’y prendre ?

 

Je vais tenter de vous répondre, d’abord pour la famille, car elle ne peut pas demeurer dans l’ignorance qu’un de ses membres est différent.

 

Le discours doit être adapté à l’âge de la personne à qui on s’adresse, faire un cours de génétique à un enfant de 5 ou 6 ans n’a pas d’intérêt,

 

Ensuite, il faut aussi tenir compte des différences vraiment apparentes chez la personne atteinte, le syndrome est d’expression très diverse et il n’est nul besoin de détailler des possibles handicaps qui ne seraient pas avérés.

 

Partant de ces évidences et ajoutant qu’il ne faut pas mentir non plus, il faut expliquer les difficultés rencontrées le plus simplement possible à son enfant :

 

-          Les problèmes de santé s’expliquent simplement pour un enfant jeune par le fait qu’il est plus fragile que ses copains ou copines et doit donc faire un peu plus attention.

-          Les difficultés de paroles ou la maladresse peuvent avoir une raison similaire et justifie les efforts qui sont demandés pour s’en débarrasser.

 

Lorsque l’enfant devient plus âgé, en particulier un peu avant l’adolescence, il faut préparer cet épisode toujours douloureux, parce que l’enfant devient capable de se comparer à ses proches et appréhende plus difficilement ses handicaps,

Il faut être proche de lui, à son écoute et à ce moment là lui parler plus précisément de l’origine de son handicap, tout en lui apportant toute l’aide dont il peut avoir besoin pour accepter cette situation, alors qu’il devient capable de comprendre qu’elle va affecter toute sa vie et qu’il voit ses copains s’écarter et même disparaître s’il est contraint de suivre un cursus scolaire différent.

A ce moment là le choc est rude et vous devez être très présent pour l’amortir.

 

Mais, dans tous ces moments là, il ne faut surtout pas s’exprimer avec un quelconque sentiment de culpabilité qui serait parfaitement contreproductif et n’aurait pas de sens, puisque nous savons aujourd’hui que le syndrome est totalement indépendant de nous même, de notre comportement et d’une quelconque manière d’être.

Il n’est que le résultat d’un concours de circonstances hasardeuses liées au mystère de la transmission de la Vie,

Un professionnel de santé parlerait du polymorphisme naturel des individus, polymorphisme qui ne se serait pas déroulé de manière habituel.

 

L’attitude, vis à vis de la fratrie est identique, sans oublier qu’il faut porter une attention toute particulière à ne pas négliger les frères et sœurs sous prétexte que l’un d’entre eux à des difficultés.

Combien de frères et de sœurs se sont plaints, avec juste raison, lorsqu’ils sont devenus adultes, de n’avoir pas compté et d’avoir extrêmement soufferts de n’avoir pas bénéficié de toute l’attention dont ils avaient besoin, eux aussi.

Faites-y très attention, tous les enfants d’une famille méritent la même attention,

Il faut absolument consacrer aux uns et aux autres autant de temps, faute de quoi on vous le reprochera un jour et il sera trop tard pour y remédier.

 

Quant aux Parents et amis, ce sont des adultes qui sont capables d’accepter la réalité et qui méritent de connaître l’origine réelle du handicap, c’est à dire l’accident génétique tout simplement.

 

Et je pense tout particulièrement aux Grands parents de l’enfant, dont je fais partie, et qui sont souvent plus disponible que leurs enfants et pourraient s’impliquer un peu plus, en particulier au niveau de l’association qui représente et défend leurs petits enfants.

J’ai eu l’occasion de participer, l’année dernière à une réunion de « La voix de l’enfant », l’association dont la porte parole est Mme Carole Bouquet et qui avait participé à notre Congrès à Strasbourg.

J’ai alors constaté que les seniors, comme on dit, étaient nombreux à cette réunion, et qu’ils avaient du temps, des idées et leur expérience à apporter aux débats qui étaient organisés, ce qui permet à cette association très dynamique d’avancer aux profits de tous les enfants en France et de part le Monde.

 

Je lance donc un appel aux Grands Parents pour qu’ils nous apportent leur temps et leurs idées pour faire avancer notre association.

 

Je lance également un appel à toutes celles et tous ceux qui liront cet article pour qu’ils nous livrent leur expérience, et leurs remarques sur ce que je viens d’écrire,

 

En effet, je ne prétends détenir la vérité et vous avez sans doute de précieuses remarques à ajouter.

 

Pour cela, rien de plus simple, vous cliquez sur la ligne « ajouter un commentaire » en bas et à droite, une fenêtre s’ouvre où vous pouvez vous exprimez librement, votre commentaire sera accessible à tous depuis la page de cet article.

 

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 16:31

J’ai reçu, hier au soir, un appel téléphonique de la maman d’une fillette de 3 ans ½ qui entre en petite section de maternelle avec l’aide d’une AVS.

On peut déjà dire merci à la MDPH du département considéré, car ce n’est pas encore partout la règle, hélas.

Cette maman voulait savoir quelles consignes elle pouvait donner à cette AVS, en fonction des problèmes posés par le syndrome.

Nous avons parlé un petit moment de l’état de santé de la fillette, qui est plutôt bon aujourd’hui, bien qu’elle ait été porteuse d’une tétralogie de Fallot à la naissance avec en plus des problèmes de thymus et donc d’immunité.

Elle a, en conséquence, souvent des infections de type ORL comme beaucoup, mais comme elle a la chance d’habiter dans le sud, cela devrait mieux aller à cette saison.

Elle n’a pas de fente palatine ni de voile court et parle sans nasonner, par contre, elle souffre d’hypotonie, comme la plupart de nos enfants mais bénéficie d’une orthophoniste volontariste qui a su s’adapter et mettre en place une bonne oralité.

 

Demeure ce problème de l’école et de la manière de faire pour aider nos enfants sans les assister trop.

 

Ce sujet mérite d’être développé et je vous propose quelques informations et réflexions qui m’ont été inspirées par les parents que je rencontre :

 

Nous savons, aujourd’hui, que le développement cérébral des personnes touchées par le syndrome de la micro délétion est perturbé, et en particulier la structure de l’hippocampe impliquée dans le stockage et la remémoration de souvenirs explicites, hippocampe, par ailleurs, directement connectée à l’amygdale, siège de nos émotions.

Ceci explique, sans doute, beaucoup les difficultés particulières de nos enfants, alors,

Que faut-il faire ?

 

En ce qui concerne la mission de l’AVS, elle doit, en premier lieu, apporter un peu plus de sérénité et de confiance dans le suivi des consignes de la maîtresse.

 

Nos enfants souffrent d’un déficit d’attention, généralement, et ils ont du mal à retenir toutes les consignes qui leurs sont transmises trop rapidement pour eux ; de plus, ils sont très sensibles émotionnellement.

l’AVS va permettre de rappeler les consignes de manière plus détaillée, plus directe aussi, afin de donner à l’enfant le temps de les mémoriser et d’effectuer le travail demandé dans un climat de confiance dont il a absolument besoin.

 

Ensuite, comme nos enfants ont également beaucoup de difficulté pour élaborer des stratégies de réalisation de leurs devoirs et qu’ils se fatiguent vite, ils ont besoin d’être encouragé dans leurs efforts de réflexion, l’AVS pourra être amené à aider et surtout à encourager l’enfant pour lui permettre d’aller au bout du travail demandé.

 

Le piège à éviter, cependant, c’est que l’enfant sollicite trop l’AVS et ne fasse pas toujours l’effort qu’il est capable de fournir.

L’AVS doit donc mettre l’enfant en situation de confiance et l’encourager dans sa démarche d’apprentissage sans se substituer à lui dans l’effort de réflexion et de travail qui lui est demandé.

 

Voilà quelques idées qui peuvent être communiquées à cette « auxiliaire de vie scolaire » si précieuse pour nos enfants, si elle est bien utilisée.

 

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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 17:56
Veuillez trouver ci dessous le programe détaillé de notre réunion régionale de mai à Grenoble, ainsi que le plan d'accès.
Grâce à la collaboration du Professeur Stephan Eliez et de Mr Martin Debanné, je vous présenterai les diaporamas qu'ils ont présentés à Paris en décembre 2007.
Ils sont le résultat de leurs recherches les plus récentes, ils présentent les conséquences du syndrome sur la physiologie du cerveau et certains aspects cognitifs recensés.

L'accès à cette après-midi est libre,
Toute personne qui souhaite participer sera amicalement accueillie, n'hésitez pas.
                                                                     

Collectif régional pour les enfants, les adultes et leur famille touchés par le syndrome de la micro-délétion 22q11

 

 

 

Réunion régionale du samedi 17 mai

De 14h à 18h

 

PROGRAMME

 

-          Développement cérébral et structure du cortex chez les personnes affectées d’une micro-délétion 22q11 – programme PDF aimablement fournit par le Professeur Stephan Eliez (Université Genève)

-          De la mémoire à la lecture des émotions – programme PDF tout aussi aimablement fournit par Mr Martin Debanné (université Genève)

-          Questions, réponses

 

PAUSE

 

-          Proposition de création d’une association régionale : Creaf 22

-          motivations

-     examens des statuts

-          Questions, réponses

 

Grâce à la collaboration d’Isabelle Royer et Nadine Urbain, des boissons chaudes et froides seront à votre disposition

Nous vous prions de bien vouloir apporter votre goûter que nous aurons le plaisir de partager

 

L’ODPHI met à notre disposition une grande salle de conférence, un vaste espace couvert pour les enfants si le ciel est menaçant et un grand espace extérieur protégé s’il fait beau

 

Lieu : ODPHI - La Grange du Château

8 rue du Château  - 38320 EYBENS

 

Contact : Danièle THOMAS

                 Tel : 04.32.40.00.82

                             Port : 06.09.93.58.28

                             Mail : danielethomas@neuf.fr


 
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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 16:34

Un appel à l’aide de la maman de Jules, bientôt 7ans, ayant des gros problèmes ORL, suivi d’une longue conversation téléphonique pour lui expliquer plus en détail les recommandations qui sont données à propos des végétations qu’il ne faut surtout pas enlever, me permettent de penser que quelques précisions sont à donner sur le sujet.

 

Il est en effet recommandé de ne, surtout, pas procéder à l’ablation des végétations, dites végétations adénoïdes, ou encore amygdales pharyngées, car elles sont situées à proximité de la partie mobile du voile du palet et contribuent à l’obturation des voix nasales lorsque l’enfant parle, surtout si son voile est court ou peu mobile et donc s’il a déjà tendance à nasonner.

Mais, par ailleurs, comme ces végétations sont proches de la trompe d’eustache, elles sont souvent responsables des otites et c’est ce qui peut inciter un médecin connaissant mal le syndrome de di george à préconiser cette ablation.

Il faut donc en fait redoubler de vigilance face aux infections rhinopharyngées de l’enfant afin d’éviter au maximum la propagation de ces infections à l’oreille.

Par contre, les amygdales dites palatines, sont situées sous le voile, entre les piliers du voile, et leur ablation n’a aucune conséquence sur le risque de nasonnement de l’enfant, elles peuvent donc être enlevées si leur état le nécessite.

 

Pour en revenir au problème infectieux, certains parents m’ont signalés que du « Bactrim » avait été prescrit avec bonheur à leur enfant.

Il faut demeuré extrêmement prudent à ce sujet, en effet le bactrim est un antibiotique de la classe des sulfamides et n’a pas une action universelle :

-         1er les bactéries sont de plus en plus résistantes et le bactrim peut se révéler parfaitement inefficace face à une otite infectieuse

-         2ème beaucoup d’infections sont dues à des virus et les antibiotiques sont parfaitement inefficaces face à ces infections virales

 

On ne peut que conseiller d’être très attentif aux problèmes ORL des jeunes enfants, de consulter systématiquement en cas d’infection de l’oreille en particulier et de s’assurer que le médecin spécialiste, pédiatre ou ORL connaît bien les spécificités de nos enfants et donc du syndrome de la micro délétion 22q11.

Les conséquences d’infections mal traitées peuvent en effet être grave et conduire, en particulier, à une perte d’audition plus ou moins importante et quelquefois définitive.

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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 09:26

Voilà un mot qui fait peur à tout le monde, et pourtant, des handicaps, nous en avons tous, si nous voulons bien nous donner la peine de nous observer en toute objectivité et sans complaisance.

On pourrait dire que, scientifiquement, cela fait partie du polymorphisme des individus qui fait que chacun a des avantages ou des qualités, mais aussi des défauts, par rapport aux autres.

Il serait grand temps, sans doute, de changer notre regard vis à vis du handicap et pas seulement celui des autres, mais aussi le notre.

Reconnaître nos propres handicaps nous aideraient à désacraliser, à banaliser, en quelque sorte, ce mot trop lourd de sens et, peut-être, à accepter ceux de nos proches.

Parce que, si nous acceptons volontiers le handicap des autres, il nous est beaucoup plus difficile de reconnaître celui de nos proches et en particulier, celui de nos enfants.

Vous devez vous demander où je veux en venir ?

Et bien voilà,

Jentends souvent des mamans et des papas qui, bien quils connaissent parfaitement le handicap de leur enfant, devenu ado et puis jeune adulte maintenant se demandent quel attitude ils doivent avoir.

Lenfant sest débrouillé tant bien que mal à l’école, il a ensuite suivi une formation professionnelle plus ou moins élevée et maintenant il rentre dans sa vie dadulte, forcément avec quelques difficultés, quel jeune nen a pas aujourdhui.

Que faut-il faire ?

Si le « handicap » na pas été déclaré jusqu’à maintenant, est-il nécessaire de le faire aujourdhui ?

Cela lui permettrait de trouver plus facilement un emploi, bien entendu, puisque ce « handicap reconnu » aiderait lemployeur en diminuant les charges salariales et compenserait, par exemple, une certaine lenteur ou une plus grande fatigabilité, mais au prix dune « étiquette définitive » mise sur la personne.

Voilà le dilemme.

Et sinon, faut-il prendre le risque de voir ce jeune adulte galérer, se sentir exclu dune société qui ne fait pas de cadeaux et finalement senfermer dans une situation de refus.

Et puis, comme nous, Parents, nous ne serons pas toujours là, que deviendra-t-il ?

Vous allez sans doute me dire que jexagère, mais jai en mémoire ces adultes SDF logés sous des tentes le long du canal Saint Martin à Paris, (les enfants de Don Quichotte), et quand je les revois, avec leur "allure" souvent un peu bizarre, je me demande sil ny avait pas, dans ces gens là, quelques candidats à la micro-délétion.

Je ne me permettrai pas de trancher, mais je pense quil serait temps davoir un débat sans passion sur ce sujet,

Et je ne peux que conseiller aux parents de bien réfléchir avant de vouloir à toute force faire entrer leurs grands enfants dans la vie sans le parapluie que constitue la reconnaissance officiel de leur handicap, qui de plus, na rien dextraordinaire si encore une fois, nous voulons bien faire preuve de réalisme et dobjectivité.

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